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le tuer pour le punir de n’être pas méchant comme eux.

— Ils ne le tueront pas ; ou je mourrai près de lui !…

— Antoinette ! reprit le vieillard étonné.



Qu’étais-je en effet, et comment pouvais-je essayer de délivrer à mon tour mon généreux libérateur, sans achever de le perdre ?

Il fallait cependant tout entreprendre, et pour parvenir à quelque chose, il fallait communiquer avec lui. Cela n’était pas aisé.

Huit jours entiers se passèrent avant de rien obtenir, parce que M. Aubert était au secret, et la permission enfin accordée à nos prières ne me concernait point. En même