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dans le cercle des jeux ; j’y avais été retenu d’abord par la curiosité d’une sensation nouvelle, et puis par cette satisfaction d’une âme fatiguée qui trouve à se délasser dans des émotions douces, et puis enfin par un intérêt d’une espèce singulière qui aurait absorbé tous mes autres sentiments, si je n’avais pas connu Sancy.

Plusieurs fois le nom de Jeannette, ce nom attaché à une jeune personne dont la candeur, la franche gaieté, l’air de bien-être et de contentement, reposaient agréablement la pensée ; plusieurs fois, dis-je, il avait frappé mon oreille, et retenti jusqu’à mon cœur.