Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/134

Cette page a été validée par deux contributeurs.

une masse de rochers, je la vis immobile et détournée contre moi ; je le pensai du moins, et je me persuadai follement que mon dernier adieu pouvait parvenir jusqu’à elle ; ma bouche balbutia un mot, je dis adieu ! … comme si elle m’avait entendu ; et lorsqu’elle eut passé, je l’accusai dans mon cœur de m’avoir quitté trop vite, quand il me restait tant de choses à lui expliquer, à travers la distance qui nous séparait. Si elle s’était au moins assise pour que je pusse la regarder encore !…

Pour moi, je n’avais pas détourné ma vue un seul instant du petit espace que je l’avais vue franchir comme