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railles ruinées depuis des siècles, qui de là se divisait en mille sentiers à travers des halliers coupés par le hasard, dont les compartiments confus formaient une sorte de labyrinthe, et qui aboutissait de bocage en bocage à une route de traverse, il y avait, sous quelques buissons d’églantiers, un petit lieu de halte et de délassement, où nous nous étions souvent arrêtés avant qu’elle me connût pour Adolphe, et où nous avions passé plusieurs fois des moments si doux à causer de tout ce qui l’intéressait, de son père, de sa mère, du passé, de l’avenir !

Cet endroit était couvert, comme je l’ai dit, par des