Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/121

Cette page a été validée par deux contributeurs.

jusqu’au-dessus de la montagne.

Nous montâmes donc le sentier de la Croix, au-dessus duquel nous étions convenus de nous quitter, parce qu’elle se plaignait d’être un peu malade depuis deux jours, et que je craignais qu’elle ne se fatiguât ; mais le temps était si doux, l’air si serein, la nature si brillante de verdure et de fleurs, que je ne pus m’opposer à lui laisser continuer sa promenade, jusqu’à une côte pittoresque et ombragée d’arbustes de toute espèce que nous visitions souvent ensemble.

Au sommet d’un chemin montant et assez difficile qui conduisait à de vieilles mu-