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Mans, et une lettre transmise par un homme affidé (c’était celui qui m’avait conduit à Sancy) en avait apporté la nouvelle.

Après cela Thérèse croyait me devoir des consolations ; elle s’attendait à mon désespoir, et quand, hors d’état, de me soutenir, je laissai retomber ma tête sur le rocher, elle m’enveloppa de ses bras et m’appela de mon nom d’Adolphe.

— Adolphe ! lui dis-je. Ô mon Dieu ! suis-je du moins Adolphe pour toi ?

— Adolphe, mon Adolphe ? répondit-elle.

— Adolphe ! m’écriai-je en me levant et en arrachant le bandeau qui attachait mes