Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/103

Cette page a été validée par deux contributeurs.

effectuant leur retraite ils avaient dispersé les républicains sur quelques points rapprochés, et qu’il en était un où le passage restait libre.

— Et ce point, vous le connaissez ? m’écriai-je.

— Ce fut la question du chevalier. Il n’y avait pas un moment à perdre. Ils montèrent à cheval et partirent après de courts adieux, que je tremblais, hélas ! de prolonger, car une minute de retard pouvait laisser à l’ennemi le temps de leur dérober cette dernière espérance de salut. Mon pressentiment n’était pas mal fondé, puisque le domestique qui les a accompagnés jusque-là ne s’est échappé qu’avec peine, au retour, entre