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joindre les corps errants de l’armée.



— Reste-t-il des corps d’armée organisée ? lui dis-je.

— On l’assurait, répondit Henriette en me regardant avec surprise.

Et où sont-ils ? je vous prie de me l’apprendre.

— En vérité, Antoinette, interrompit Thérèse, je ne sais pas où tu vas chercher tes questions ? — Que devint ton cousin ?

— Tu penses bien que mon frère ne négligeait rien pour nous procurer des renseignements positifs sur la situation des Vendéens, et sur les moyens de les rejoindre. Avant-hier enfin, il nous apporta la nouvelle qu’en