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tillant sur des pieds de reptiles…

Depuis cette nuit funeste, ô Lucius, il n’est plus de nuits paisibles pour moi. La couche parfumée des jeunes filles qui n’est ouverte qu’aux songes voluptueux ; la tente infidèle du voyageur qui se déploie tous les soirs sous de nouveaux ombrages ; le sanctuaire même des temples est un asile impuissant contre les démons de la nuit. À peine mes paupières, fatiguées de lutter contre le sommeil si redouté, se ferment d’accablement, tous les monstres sont là, comme à l’instant où je les ai vus s’échapper avec Smarra de la bague magique de Méroé. Ils courent en cercle autour de moi, m’étourdissent de