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se conformer au caprice piquant de la nature qui se joue à nous faire parcourir dans la durée d’un seul rêve, plusieurs fois interrompu par des épisodes étrangers à son objet, tous les développemens d’une action régulière, complette et plus ou moins vraisemblable.

Les personnes qui ont lu Apulée s’apercevront facilement que la fable du premier livre de l’Âne d’Or de cet ingénieux conteur, a beaucoup de rapport avec celle-ci, et qu’elles se ressemblent par le fond presque autant qu’elles diffèrent par la forme. L’auteur paroît même avoir affecté de solliciter ce rapprochement en