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Tu es, dans la délicatesse de ta beauté, astre modeste des buissons, l’image d’une vierge timide qui éclaire malgré elle les secrets de la nuit, du feu de ses regards, en cherchant la trace de l’ami qu’elle aime.

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Ah ! puisses-tu, charmante Luciole, recueillir le prix de ce que tu as fait pour moi ! puissent les prairies te prodiguer en tout temps, Luciole bienfaisante, le nectar embaumé de leurs fleurs, et le ciel, les douceurs inépuisables de sa rosée !

fin.