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un jour… préoccupée des pensées du bonheur perdu, elle écoutoit : son oreille est frappée du retentissement de la terre sous le pas des chevaux.

Elle s’élance désespérée vers la tour, et cherche à gagner son sommet d’où elle peut embrasser une mort certaine ; car elle pense que c’est Asan qui vient la poursuivre de ses reproches : mais ses petites-filles tremblantes se sont attachées à ses pas. « Ô ma mère ! s’écrient-elles, ô ma mère ! cesse de fuir, car ce n’est point nôtre père bien-aimé ; c’est ton frère, le bey Pintorovich. »

Ainsi rassurée, elle descend, et jette