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a bien voulu prendre quelque intérêt à mes travaux sur la littérature slave, a témoigné dans un journal le désir que je joignisse à quelques-unes de mes traductions le texte original du poëte. Il n’a pas observé que la langue slave possède plusieurs articulations que nous ne pouvons exprimer par aucun signe de notre alphabet, et dont quelques-unes sont extrêmement multipliées dans l’usage ; de sorte qu’il seroit impossible de reproduire ce texte autrement que par des approximations imparfaites, pour ne pas dire barbares, à moins qu’on ne se servît de l’écriture propre de l’idiome, qui seroit illisible pour le très-grand nombre des lecteurs. On jugera toutefois de cette langue et de cette écriture par la planche où