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trouvé entre eux que l’embouchure d’un sombre sentier.

Ou la ravine, bienfait inattendu des torrens ; l’épaisseur d’un taillis coupé de chemins sans issue, le rocher tombé de la montagne et pendant sur le précipice. Tel est celui qui menace le détroit de Pago.

D’un côté tombe une voie hasardeuse et terrible où le pas de l’homme a peine à se fixer : de l’autre se développe une plaine de sable éblouissant comme du verre réduit en poudre, qui va mourir au niveau de la mer.

Du front des coteaux éloignés, la blancheur des dernières limites de la