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Les soldats de Pervan écoutant sans défiance, parce qu’ils ne comprennent point le langage divin du vieillard, et que la corde de la guzla n’a point résonné dans les fêtes de leurs pères.

Ils se regardent, ils s’interrogent, ils crient, ils cherchent à imiter ce qu’ils entendent en confondant des clameurs qui ne s’accordent point, et dansent éperdus comme les esprits des tombeaux[1]

  1. Tukodlacks, spectres de nuit qui fréquentent les cimetières. Le traducteur du Vampire, faussement attribué à lord Byron, écrit ce mot très-différemment. J’expliquerai plus loin la cause de ces variantes d’orthographe.