Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/149

Cette page a été validée par deux contributeurs.



Quoique Spalatinbeg soit évidemment un poëme de tradition, on croiroit y trouver quelque chose des souvenirs d’un autre peuple ; ce qui ne prouve rien, au reste, sinon que le berceau des peuples est entouré preque partout des mêmes histoires.

Je ne crois pas que Spalatinbeg ait été imprimé en aucune langue : c’est une de ces romances nationales qui ne sont conservées que par la mémoire des hommes. Celle-ci est divisée en tercets qui se chantent ordinairement à deux voix alternati-