Mme LA COMTESSE
DE BEAUFORT D’HAUTPOUL
« L’éducation des femmes, dit J.-J. Rousseau, doit être relative aux hommes. Leur plaire, leur être utile, se faire aimer et honorer ; les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce, voilà les devoirs des femmes dans tous les temps, et ce qu’on doit leur apprendre dès leur enfance. »
J.-J. Rousseau a raison pour la généralité des femmes ; mais si, parmi elles, Dieu crée parfois un esprit supérieur qui puisse remplir les devoirs de fille, d’épouse et de mère, et servir ses semblables par l’utilité et l’éclat de ses talents, nous devons respecter les voies de la Providence, et honorer un phénomène dont l’heureuse influence contribue au bonheur de la société. Si, dans un riche parterre qu’embellissent toutes les filles de Flore, il apparaît une fleur qui élève une tête superbe, vous