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dont les provinces voisines avaient vu, pendant un an, la honte et la misère. On ne parla plus que de la variété de ses toilettes, que de la richesse de ses bijoux, que du luxe de ses équipages ; et, contre l’ordinaire, on lui pardonna cependant assez facilement cette opulence soudaine, parce qu’il y avait très peu d’hommes parmi ses juges qui ne se fussent trouvés heureux de lui donner cent fois davantage. Il faut ajouter à l’honneur de la Pedrina, que les trésors qu’elle devait à l’amour ne s’épuisèrent pas en fantaisies stériles. Naturellement compatissante et généreuse, elle chercha le malheur pour