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lui qui est savant dans la connaissance des monuments antiques. (Ân-tioè-re [c m.].) ANTIQUE, adj. des a g. (Antiquus. ) Fort ancien. | Se dit des choses ; DeSj personnes avancées en âge. | Subst. m. , Ce qui nous leste des anciens en productions des arts. I S. f., se -dit Des monuments curieux qui nous sont restés de l’antiquité. .| A l’ahtiqub, loe. adv, A (a manière antique. (An-tic-e.) ANTIQUITÉ, s. f. (Antiquitas.) Ancienneté reculée. | Les hommes qui» ont vécu dans les siècles fort éloignés du nôtre. L’antiquité a cru que. — Vous ne verrez rien de pareil dans toute l’antiquité. | Monument des arts, qui reste de l’antiquité. | La connaissance de l’antiquité sous le rapport des usages, des langues, etc. (An-tic-i-té Fcïn.10 ANTISCIENS. s. m. pi. (Anti, skia, gr.) Peuples qui habitent , les uns en deçà , les autres au delà de l’équateur. (An-ti-si-in.) ANTISCORBUTIQUE, adj. des a g. et subst. m. Propre à guérir le scorbut. ( Anti -scor-bu- tic-e. ) ANTISEPTIQUE, adj. des 2 g. et subst. m. )Anti, sêpo,-çt.) Propre à arrêter les progrès de la putréfaction ou de la gangrène, (An-ti-sè’p-tic-e.) ANTISOCIAL, ALE. adj. Contraire à la société, (An-ti-so-si-aL) ANTISPASMODIQUE, adj. des > g. et subst. m. (Anti, spasmos, gr, ) Se dit Des remèdes que Ton, emploie contre les spasmes, les convulsions. ( An-ti-spas-modic ~e.) ANTISTROPHE, s. f. (Antistrophê , gr.) Nom que portait, chez les Grecs, une des stances des chœurs dans les pièces^ dramatiques. (Au-ti-stro-fe.) ANTITHÈSE, s, f. (Antithesis.) Fig.par aqueile I orateur oppose des choses con- | traires les unes aux autres. ( An»ti-tè-ze ) ANTITHÉTIQUE, adj. des a g. Qui tient de l’antithèse. ( An-ti -té-tic-e. ) -ANTIVERMINEUX, EUSE. adj. et subst. m. Propre à combattre les vers. (Vi.) Il vieillit ; Vermifuge est plus usité. (An*tivèiwni-neu , ze,, ANTONOMASE, s. f. (Antonomasia.) Trope qui consiste à mettre un nom commun ou une périphrase à la place d’un nom propre, ou un nom propre à la place d’un nom commun. (An-to-no-ma-ze.) ANTRE, s. in. Caverne, grotte naturelle. Antre obscur. Antre profond. Fig., Cest Cantre du lion, se dit d’un lieu où il est dangereux d’entrer* ANTRUSTIONS. s. m. pi. Tolontaires qui chez les Germains suivaient ies princes dans leurs entreprises. ( An-trus-tion.) ANUITER (S’), v. pron. S’exposer à être surpris en chemiu par fa nuit. * j ANUS. s. m. {Amis.) L’ouverture extérieure par laquelle se termine l’intestin nommé Rectum. APE ANXIÉTÉ, s. f. (AnxUtas.) Travail ; peine et embarras d’esprit. ) Malaise général, accompagné d’un resserrement à l’épigastre. (Anc-si-é-té.) AORISTE, s, m. (Aoristos, gr.) Indéfini. Se dit, dans la conjonction grecque, D’un temps qui présente l’action comme passée. ( O-ris-te ou a-o-ris,-te. ) AORTE, s. f. (Aorte, gr.) Artère qui s’élève du ventricule gauche du cœur. AOÛT. s. m. {Augustus.) Le huitième mois de l’année. Premier jour d’août. La moisson. Faire l’août, ■( Où.) AOÛTER. v. a. Aoûté, ék, Mûri par la chaleur du mois d’août. Citrouille aoûtêe. (A-oû^té.) AOÛTERON. s. in. Ouvrier loué pour les travaux de la campagne dans le mois d’août. ( Oû-te-ron.) APAISER, y. a. {Ad> pax.) Adoucir, calmer. | Calmer l’émotion , l’agitation. (A-pë-zé.) APALACHINE. s. f. Arbrisseau qui croît sur les monts Aoalaches, et dont les feuilles se prennent en infusion comme le thé. APANAGE, s. m. (Apanagium^ b.l.) Ce que les souverains donnent à leurs puînés pour leur tenir lieu de partage. | Fig., Ce qui estie propre de qqn. | Choses qui sont les suites et les dépendances d’une autre ( A-pa-na-je.) APANAGER. v. a. Donner un apanage. (A-pa-na-jé.) APANAGISTE. adj. et s. m. Qui possède un apanage. (A-pa-na-jis-te.) APARTÉ, s. m. (A, parte.) Mot la t. Ce qu’un acteur prononce de manière à être entendu des spectateurs, mais non des autres acteurs qui sont en scène. | Se dit aussi adv. APATHIE, s. f. (Apatkêia, gr.) État d’une âme qui n’est susceptible d’aucune émotion. | Insensibilité, nonchalance. (Apa-eie. ) APATHIQUE, adj. des 2 g. Qui est insensible à tout. ( A-pa-ùc-e.) . APEPSIE. s. f. (Apepsia, gr.) Défaut de digestion. (A-pëp-sie.) APERCEYAELE. adj. des 2 g. Qui peut être aperçu. (A-pèr-se-va-ble.) APERCEVANCE. s. f. Faculté d’apercé, voir. (A-për^se-van-se.) APERCEVOIR, v. a. {Ad, percipere.) Commencer à voir, découvrir. | Pron., Connaître, remarquer. | Aperçu, j Subst, Une première vue. | Une estimation au premier coup d’oeil. | Un exposé sommaire de» principaux points d’une affaire. ( A-për-sevouar

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APÉRITIF, IYE. adj. et subst. m. (Aperce. ) Propre à entretenir la liberté des voies biliaires, urinaires, etc. APÉTALE. (A, petalou, gr, ) Sans pétales. ABETISSEMENT, s. m. Diminution. (Aoe-ti-sc-inan. )