Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/298

Cette page n’a pas encore été corrigée

DÉB ressemble à la parole. | L’exploitation du bois, selon ses diverses destinations, comme lorsqu’on le met en poutres, en merrain, en cerceaux, etc. j Le compte que Ton tient sur le grand livre des articles payés ou fournis à qqn, ou pour qqn. (Dé-bi.) DÉBITANT, ANTE. s. Celui, celle qui débite qq. marchandise. * DÉBITER, v. a. Vendre : On y joint ordin. l’idée d’habitude, de répétition. j Réciter. | Raconter,’ aller dire une chose de côté et d’autre, ou la répéter souvent. | Se dit De la manière d’exploiter les bois, pour, les employer dans les constructions , etc. U se dit de même Du marbre, etc. | Précipiter r exécution d’un passage de manière à y substituer l’accent de la parole à l’accent musical. | Inscrire qqn. sur le grand livre comme débiteur de tel ou tel article. DÉBITEUR, EUSE. s. Celui*, celle qui débite. (— eu-ze ;) DÉBITEUR, TRICE. s. Celui, celle qui doit ( — tri-se.) • •’ DÉBLAI* s. m. action d’enlever des terrés pour mettre un terrain de niveau, pour creuser des fondations, un fossé, etc. ; ou Le résultat de cette action. | Se dit Des terres mémûs , des décombres qu’on enlève. | S’emploie, fam. , pour exprimer que L’on est débarrassé de qqn. ou de qq. ch. qui incommodait, qui était à charge. Enfin voilà ces ennuyeux partis, c’est un beau déblai. (Dé-blè.) DÉBLATÉRER, v. n. Parler longtemps et avec violence contre qqn. Fam. DÉBLAYER, v. a. (Se conj, c. Payer,) ôter,j enlever. | Débarrasser, dégager un lieu des choses qui l’encombrent, qui s’y trouvent entassées confusément. (Dé-blë-ié.) DÉBLOCAGE, s. m. T. d’impr. Action de débloquer. ( — ca-je.) DÉBLOQUER, v. a. {Block, ail) Obliger l’ennemi à lever un blocus. | Ôter d’une composition les lettres bloquées et renversées, pour les remplacer par celles qui conviennent. (Dé-bloc4 [c m.].) DÉBOIRE, s. m. Mauvais goût qui reste deqq. liqueur après qu’on l’a bue. | La tristesse, le dégoût qui suit qqfs. les plaisirs. | N Se dit Des dégoûts, des sujets de regret, de mécontentement, et des mortifications qu’on éprouve. (Dé-boua-re.) DÉBOÎTEMENT, s. ni Déplacement d’un os sorti de son articulation. En médec. on dit Luxation. (Dé-boua-te-man.) DÉBOiTER. v. a^ (Buxetta.) Disloquer. Se dit Des os qu’un accident, un effort fait sortir de leur place. On dit, en médec.*, Luxer | Se dit Des ouvrages de menuiserie et de serrurerie qui viennent à, se déjoindre. (Déboua-té. ) DÉBONDER, v. a, et n. Ôter la bonde. | Se dit, fam,, D’un purgatif qui fait cesser une grande constipation. | Pron., Se vider par un écoulement rapide, abondant ; j Éva-DÉB

cuer abondamment par bas , après avoir été longtemps resserré. DÉBONDONNER. v. a. Ôter le bondon d’un mùid, d’un tonneau, ( — do-né.) DÉBONNAIRE, adj. des a g. Doux, facile et bon jusqu’à la faiblesse ; (Dé-bo-nè-re.) ’ • DÉBONNAIREMENT. adv. Avec bonté, avec douceur. (Dè-bo-nè-ré-man.) DÉBONNAIRETË. s, f. Bonté, douceur. (Dé-bo-nè-ré-té.) DÉBORD. s. m. Débordement. (Vi.) Se disait Des humeurs. (Dé^Bor.) * * DÉBORDEMENT, s, m. Action par laquelle un fleuve, une’ rivière, etc., sort de son lit et franchit ses bords. [ Un écoulement d’humeur très-abondant. | L’irruption d’une grande multitude dans un pays qu’elle veut envahir. | Se dit De certaines choses, telles que les injures, les louanges, les écrits, etc., lorsqu’elles sont dites , données, débi* lées avec profusion. | Dissolution, débauché. ( — de-man.) ’ DÉBORDER, v. n. Dépasser le bord : Se dit Des fleuves,. des rivières,*etc. | Se dit D’un écoulement abondant des humeurs, j V. n. et a. Se dit D’une chose dont le bord’ ou l’extrémité dépasse le bord ou l’extrémité d’une autre chose. I Se dit Lorsqu’une ligne de troupes ou de vaisseaux a plus de front -et plus d’étendue que la ligne qui lui est opposée. | "V. n. Se -détacher d’un vaisseau qu’on avait abordé. | V. a. Ôter la bordure. Débordé, ée. adj. Débauché, dissolu. DÉBOTTER, v.-a. Tirer les bottes à qqn. | Subst. m. Le déboîter du roi. Le moment où on arrive. Qqns. écrivent Débotté. (Débo-té. ) DÉBOUCHÉ, s. m. L’extrémité d’un défilé, d’une vallée, du col d’une montagne. | Toute voie qui -facilite la vente, lé transport, -l’expédition au dehors, des produits agricoles ou industriels d’un pays. | Débou- .chement, en parlant D’effets de commerce et de marchandises. [ Moyen, expédient. DÉBOUCHÈMÊNT, s. m. Action de dé> boucher. | Le passage d’un endroit resserré à un lieu plus ouvert. | Expédient , moyen de se défaire d’effets de commerce, de taarchandises, etc., dont il n’est pas facile de trouver l’emploi, le débit. On dit plus ôrdih. Débouclté. ( — che-man.) .’■ . DÉBOUCHER, v. a. Ôter ce qui bouche. | Ôter ce qui empêche d’entrer, de passer. | V. n. Sortir d’un endroit resserré pour passer "dans un lieu plus ouvert | Se dit D’un ’ fleuve, d’une rivière, d’un canal, en parlant De l’endroit où ils ont leur embouchure. DÉBOUCLER ; v. a. Dégager des ardillons qui l’arrêtent une courroie ; une bande , un ruban passé dans une boucle. (Déranger, < défaire les boucles d’une chevelure, /d’une perruque. . !

DÉBOUILU. s. m. Opération pour éprouver

la qualité du teint d’une étoffe, ou pour’