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rasser un port des navires, des bateaux vides, afin d’en rendre l’accès libre à ceux qui arrivent chargés. | Ouvrir ce qui était bâclé. | V. n. Se dit D’une rivière , quand les glaces viennent à se rompre et à suivre le cours de l’eau. DÉBÀCLEUR. s. m. Officier qui préside au débâclage d’un port DÉBAGOULER. v. n. (Gula.) Vomir. | V. a. Dire avec précipitation et diffusion tout ce qui vient à la bouche. Bas. DÉBAGOULEUR. s. m. Celui qui dit sans retenue toutes les injures qui lui viennent à la bouche. Bas. DÉBALLAGE, s. m. Action de déballer. (Dé-ba-Ia-je.) DÉBALLER- v. a. Défaire une balle , un ballot, ôter remballage. (Dé-ba-ler.)

  • DÉBANDADE (À LA), loc. adv. Confusément

et sans ordre. DÉBANDEMENT. s. m. Action de se débander. ( — de-man.) DÉBANDER, v. a. Ôter une bande. | Détendre. | Pron, , se dit Des armes dont le ressort se détend de lui-même. | Se dit Des gens de guerre qui se séparent, confusément et sans ordre, de la troupe dont ils font partie. — Se dit D’un corps de gens de guerre qui se disperse sans ordre , pour s’enfuir, ou pour se retirer. DÉBANQUER. v. a. T. de jeu. Gagner tout l’argent qu’ui banquier a devant lui. (Dé-banc-é [c m.].) DÉBAPTISER, v. a. Priver qqn. des avantages du baptême. | Fam,, Changer le nom de qqn. (Dé-ba-ti-zé.) DÉBARBOUILLER, v. a. Nettoyer", ôter ce qui salit , ce qui rend sale, ( — bou-Ilé [ c m.) DÉBARCADÈRE, s. m. (Desembarcadero, esp.) Espèce de cale, de jetée qui , du rivage, s’avance un peu dans la mer, et qu’on nomme ’ également Embarcadère, parce qu’elle est destinée à servir à l’embarquement comme au débarquement. DÉBARDAGE. s. m. Action de débarder. (— da-je,) DÉBARDER, v, a. Tirer du bois de dessus les bateaux , ou de la rivière , et le porter sur le bord. | Transporter des bois hors du taillis où ils ont été coupés , afin que les voitures n’y entrent pas. DÉBARDEUR, s. m. Homme de journée qui débarde. DÉBARQUEMENT, s. m. Action par laquelle on débarque des marchandises , des passagers , des troupes , etc. | L’action d’une personne qui débarque. (Dé-barç-e-man.) DÉBARQUER, v. a. Tirer, ou faire sortir d’un navire , d’un bateau , les marchandises, " les passagers t les troupes ,* etc. > qu’il contient. | V, n„ Quitter le navire, le bateau, et descendre à terre. | Subst. m. Au débarquer, Dans le temps même du débarque-DEB ment. [Débarqué, ée. subsUFam. Un nouveau débarqué. Un homme nouvellement arrivé de la province. (Dé-barc-é [c m.].) DÉBARRAS, s. m. Cessation d’embarras, délivrance de ce qui embarrassait Fam. (Déba-ra. ) DÉBARRASSER, v. a. (Fara.) Ôter l’embarras , ou Ôter d’embarras. (Dé-ba-ra-sé.) DÉBARRER, v, a. Ôter la barre. (Déba-ré. ) DÉBAT, s. m. Différend, contestation, altercation. | Débat de compte, Constestation formée contre qq. article de compte. | Au plur. , Discussion. Se dit Des assemblées politiques. I La partie de l’instruction qui comprend la lecture de l’acte d’accusation , l’interrogatoire du prévenu» l’audition des témoins à charge et à décharge, les plaidoiries, et le résumé du président. (Dé-ha.) DÉBÀTER. v. a. Ôter le bât, DÉBATTRE, v. a. (Se conj. c. Battre.) Contester, discuter, | Pron., S’agiter, se tourmenter , faire beaucoup d’efforts pour résis* ter, pour se dégager , etc. (Dé-ba-tre.) DEBAUCHE, s, f. Dérèglement, excès dans le boire et dans le manger. L’habitude» le goût de ce genre d’excès. | L’action de se livrer un peu plus que de coutume aux plaisirs de la table. Fam, | Incontinence outrée* I Débauche d* esprit ou d imagination , Usage déréglé de l’esprit ou de l’imagination. (Débô-che. ) DÉBAUCHER ; v. a. (Debaccharl) Jeter dans la débauche , dans le vice, | Corrompre la fidélité de qqn. | Faire quitter un travail, une occupation sérieuse pour un divertissement honnête. | Débauché, subst. m. Un homme abandonné à la débauche. (Dé-bôché. ) DËBAUCHEUR, EUSE. s. Celui, celle qui débauche, qui excite à la débauche, (Dé-bôcheur ; eu-ze.) DÉBET, s. m. T. lat. Ce qu’un comptable doit après l’arrêté de son compte. (Dé-bë.) DÉBIFFER, v. a. Affaiblir, déranger, gâter. Fam., Être tout débiffé. Débiefè, ee. part. Visage débiffé. Le visage d’une personne qui parait affaiblie par qq. excès. Estomac débiffe Estomac qui ne fait pas bien ses fonctions. (Dé-bi-fé.) DÉBILE, adj. des 2 g. (Dcbiiis.) Faible, affaibli, qui manque de forces. DÉBILEMENT. adv. D’une manière débile, (-le-man.) DÉBILITATION, s.f, (Debititatio.) Affaiblissement (-ta-sion.) DÉBILITÉ- s. f. (Débilitas.) Faiblesse. DÉBILITER, v. a. (Debilitare.) Rendre débile, affaiblir. DÉBIT, s. m. Vente continue, répétée. | Le droit de vendre certaines marchandises dont le gouvernement s’est réservé le monopole. [.La manière de s’énoncer, réciter * | T. de musique. Récitation précipitée qui