Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/257

Cette page n’a pas encore été corrigée

tumace, poursuivre l’instruction de la contumace. (Con-tu-ma-sé.) CONTUMAX. adj. des 2 g. et subst, (Contumax. ) Accusé ou prévenu qui est en état de contumace, qui s est soustrait par la fuite aux recherches de la justice , et auquel on fait son procès, sauf k le juger de nouveau s’il se représente eu temps utile. ( — macs.) CONTUS, USÉ. adj. (Contusus.) Meurtri, froissé, sans être entamé. Se dit Des chairs, des muscles. | Plaie contuse , Plaie faite par un instrument contondant. (Con-tu ; ze.) CONTUSION, s. f. (Contusio.) Meurtrissure. (Con-tu-zion.) CONVAINCANT, ANTK. adj. Qui a la force de convaincre.. (Con-vin-can.) CONV ÀlNCRE. v. a. (Se conj. c. Vaincre.) Réduire qqn. par le raisonnement , ou par des preuves sensibles et évidentes, à demeurer d’accord d’une vérité , d’un fait. Jpron., S’assurer, se rendre certain d’une chose, | Donner des preuves suffisantes qu’une personne est coupable d’un crime , d’une faute. (Convin-cre. ) CONVALESCENCE, s. f. État d’une personne qui relève de maladie. (Con-va-lèssan-se. ) CONVALESCENT, ENTE, adj. elsubst. (Convaiescere.) Qui relève de maladie , et revient en santé. (Con-va-lës-san ; an-te.) CONVENABtE. adj. des a g. Propre, sortable, qui con vient. (Conforme et, proportionné. | Décent , qui est à propos, expédient. CONVENABLEMENT, adv. D’une manière convenable. ( — ble-man.) CONVENANCE, s. L ( Convenientia,) Rapport, conformité, accord. | Bienséance, décence, 1 Raisons de convenance 7 Raisons de pure bienséance. [Commodité , utilité particulière. ( — nan-se.) CONVENANT, ANTE. adj. Conforme, bienséant, sortable. (Vi.) CONVENANT, s. m. V. Covkitant. CONVENIR, v. n. (Convenire.) Demeurer d’accord. (Dans ce sens et dans le suivant, il se conj. c. Venir avec l’auxiliaire Être, et s’emploie avec la prép. De,) S’accorder. | Faire un accord, une convention. | En parlant Des choses, Être conforme, avoir du rapport. | Être propre , sortable. (Dans ce sens et dans le suivant, il se conj. avec l’auxiliaire Avoir, et s^emploie avec la prép. J.) | Plaire, agréer. | Pron. , se dit De deux personnes entre lesquelles il existe des rapports d’état, de goûts, de caractère, etc. | Être expédient, être à propos. CONVENTICULE. s. m(Conventiculum.) Petite assemblée secrète et illicite. (Con-vanti-cu-le [c m.].) CONVENTION, s. f. {Conventio.) Accord, pacte que deux ou plusieurs personnes font ensemble. | Clause , condition. I Conventions, Les articles stipulés entre les epo»jx par le contrat de mariage. | De convention, adj., I GON Conventionnel, qui n*a de valeur, de sens, de réalité, que par l’effet 4e certaines conventions. (Con-van-sion.) CONVENTION, s. f. {Convenue) Se dit De certaines assemblées nationales formées pour établir urte constitution, ou pour la changer, la modifier, etc. | Assemblée nationale qui se forma en France au mois t de septembre 1792, et qui exerça tous les pouvoirs jusqu’en octobre 1795. CONVENTIONNEL, ELLE. adj. Qui suppose convention, qui résulte d’une convention, (Con-van -sio-nël ; ë-le.) CONVENTIONNEL, s. m. Membre de la convention nationale. * CONVENTIONTŒLLÉMENT, adv. Sous convention, (Con-van-sio-në-le-man.) CONV ENTU ALITÉ, s. f. L’état d’une maison religieuse où l’on vit sous une règle, (Con-van-tu-a-li-té.) CONVENTUEL, ELLE. adj. {Conventus.) Qui est du couvent, qni appartient au couvent. | Conventuels y Religieux ’qui ont droit de demeurer toujours dans le même couvent, (Con-van-tu-el ; ë-le.) CONVENTUELLEMENT. adv. En communauté, selon les règles et l’usage de la so~ ci été religieuse. (Con-van-tu-ë-le-man.) CONVERGENCE, st f. Disposition de deux ou de plusieurs lignes droites qui se dirigent vers un même point , soit qu’elles l’atteignent, soit qu’elles ne l’atteignent pas. (Con-vër r jan-se.) . CONVERGENT, ENTE. adj. Se dit Des lignés droites qui se dirigent vers un même point, qui convergent. (Con-vër-jan ; an-te.) CONVERGER, v. n. (Cum , vergere.) Se dit Des lignes droites dont, les directions différentes tendent vers un seul et même point (Con-ver-jé.) CONVERS, ERSE. adj. {Con versus.) Frère con vers, steur converse, Un religieux, une religieuse qui ne sont point du chceur, et qui ne sont employés qu’aux oeuvres servi les du monastère, (Con-vèr ; ër-se.) CONVERSATION, s. f. {Conversation) Entretien familier. Être à ia conversation y Y prendre part, ou Écouter ce qui s’y dit. j La manière de converser. (Con-vër-sa-sion./ CONVERSE, adj. et subst. f. {Conversus.) On dit qu’Une proposition est converse , est la converse dune autre > lorsque de l’attribut de la première on fait le sujet de la seconde, et du sujet de la première l’attribut de la seconde, sanâ que la proposition cesse d’être vraie. (Con-vër-se.) CONVERSER, v. n. {ConvcrsarL) S’entretenir familièrement avec q<Jn. | Dans la théorie militaire, Exécuter une conversion. (Con-vër-se.) * CONVERSION, s. f. (Conoersio.) Transmutation. | Simple changement de forme | Se dit Des rentes qui, étant à un certain taux, sont mises à un autre plus bas ou* plus