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LES SOIRS DE CATANE
atane languissait, éclatante et maussade ;
Le laurier-rose en fleurs du jardin Bellini
Portait un poids semblable à de pourpres grenades ;
C’était l’heure où le jour a lentement fini
De harceler l’azur qu’il flagelle et poignarde.
Les voitures tournaient en molle promenade
Sous le moite branchage aux parfums infinis…