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— Je suis mortelle, et tout ce que je loue est stable !
Mon être se dissout, mon passé est errant ;
Vous brûlerez sans moi, ô monde délectable !
La lune luit ; le vent se baigne dans le sable,
Et j’écoute monter vers les cieux odorants,
Mon esprit dilaté, clairvoyant, secourable,
Qui, tout imprégné d’eux, leur est indifférent !