Page:Noailles - Les Vivants et les Morts, 1913.djvu/231

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Ceux-là n’ont pas besoin des infinis célestes ;
Nul immortel jardin ne surpasse le leur ;
Ils épuisent le temps, pendant ces longues siestes
Où leur corps étendu porte l’ombre des fleurs.

Leur âme nonchalante, et d’azur suffoquée,
Cherche la Mort, pareille à l’ombrage attiédi
Que font le vert platane et la jaune mosquée
Sur le col des pigeons, attristés par midi…