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L’AVENIR



— Ô beauté de la terre, ô fête des colombes,
Assentiment volant du sol aux cieux ouverts,
Quand la France criera, pour que les armes tombent
« Mon cœur a déclaré la paix à l’univers ! »

Ô Paix, ô saint azur, ô branche de l’olive,
Ô doux banquet du monde où s’assoit Michelet,
Voici que le printemps des nations arrive
Comme si l’ample amour de Hugo l’appelait !

— Victoire généreuse aux ailes innocentes,
Réjouis de tes cris les justes Nations,
Et que l’on voie bondir, sur ta gorge qui chante,
Les muscles enivrés de l’exaltation !