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LORSQU’UN JOUR SONNERA.


Lorsqu’un jour sonnera l’heure immense où tu meurs,
Et que, servant ton vœu fidèle à tes ancêtres,
Tes amis, épiant ta rêveuse torpeur,
Vers ton lit guideront les prêtres,

Quand, les yeux retirés de l’espace et du temps.
Ton esprit résigné dédaignera de faire
Aucun signe d’espoir à l’ingrate atmosphère
Qui rejette son assistant,

Ô mon unique amour, quand ton intelligence
Où le chaos du monde avait trouvé des lois,
Ne s’accointera plus que du puissant silence,
Veuille encore penser à moi !