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PARQUES ! NUL CŒUR NE SAIT…
Parques ! Nul cœur ne sait ce qu’il lui reste à vivre,
Ni quel jour doit le rendre à jamais oublieux.
— Fol azur tout chauffé de soleil, je m’enivre
D’autant plus âprement des cieux voluptueux !
Ô cieux éblouissants, ô possesseurs prodigues
D’un flot tumultueux qui ne peut pas faiblir,
Ne romprez-vous jamais l’indiscernable digue
Qui sépare de moi votre irritant plaisir ?
Hélas ! Mon Orient, mes étés, mes Espagnes,
Espace où j’ai partout voulu mettre les mains,
Habitantes des cieux, Pléiades ! je m’éloigne
De vos airs fraternels et pourtant inhumains !