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TOI SEUL ES VRAI…


En cette nuit d’été, savante, ample, naïve,
Et qui calme un cœur inquiet,
Je songe à vous, Destin, à tout ce qui arrive
Et console de ce qui est !

J’entends vos chants d’accueil, vos vœux de bienvenue,
Lois des cieux constellés, sagesse de la nue,
Vous en qui plus rien ne me nuit !
Qu’importent les cœurs sourds et les âmes sans rêve,
L’inéluctable en vous se berce et se soulève,
Ô respiration des nuits !

Puissé-je, pour qu’enfin mon cœur de moi s’élance,
Confier le pouvoir de mon songe zélé
À l’affirmation de ce ciel étoilé,
Et transmuer ma voix en ce divin silence !…