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LE SOUFFLE
Tu ne respires plus, le vent
Ne pénètre jamais la pierre
Qui ferme sa dure paupière
Sur ton être fixe et rêvant ;
Et je vois la nue infinie
Qui t’a refusé l’humble part
Que ton souffle anxieux, hagard,
Implorait, dans ton agonie.
Comment est ce refus soudain
De l’espace à la créature ?
Quel est ce moment, ô Nature,
Où l’homme meurt de ton dédain ?