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MINUIT


« Aussi je ne suis pas jaloux de tes journées,
« Que m’importe celui qui t’enlace et t’étreint !
« C’est moi qui nouerai seul à l’entour de tes reins
« Ma caresse fidèle et toujours ordonnée,
« À cette heure funèbre, et que toute âme craint,
« Où le corps immobile et froid comme l’airain
« À l’éternel Minuit livre sa destinée… »