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LES ESPACES INFINIS


— Puisque rien de l’espace, hélas ! ne te concerne,
Puisque tout se refuse à l’anxieux appel,
Laisse la vaste mer bercer l’algue et le sel,
Et l’étoile entr’ouvrir sa brillante citerne,

Abaisse tes regards, interdis à tes yeux
Le coupable désir de chercher, de connaitre,
Puisqu’il te faut mourir comme il t’a fallu naître,
Résigne-toi, pauvre âme, et guéris-toi des cieux…