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ÉLOGE DE LA ROSE
Quelle tranquillité dans un jardin, le temps
Est là qui se repose ;
Et des oiseaux sont là, insouciants, contents,
Amoureux de la rose,
De la rose charmante, à l’ombre du rosier
Si mollement ouverte,
Et qui semble la bouche au souffle extasié
De cette saison verte.
Il fait à peine jour, toute la maison dort
Sous son aile ardoisée,
Quand les fleurs du parterre ouvrant leur coupe d’or
Déjeunent de rosée.
De blanches, jaunes fleurs ! c’est un peuple divin
Parqué dans l’herbe calme,
Le mol acacia fait sur le gravier fin
Un bercement de palme.