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voyez comme je me prosterne, j’attends ; parlez.

Vous ne parlez pas.

Lui me parle. Je le crois, comme je vous croyais, quand vous me parliez autrefois, dans mon cœur.

Lui, c’est vous, vivant. Je l’écoute.

Pourquoi est-ce que je l’écoute ?

Ah ! j’aurais dû fermer mes oreilles, tenir mes mains contre mes oreilles, pour que ce fleuve de délices ne descendît point jusque dans mon cœur.

21 août.

Il m’apporte des livres que je ne devrais pas lire, mais je les lis lorsque j’ai