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un chapeau de bergère, un petit renard de la forêt autour de son cou ; une religieuse qui se promène dans Pau, dans Tarbes, dans Bayonne, qui va dans vos théâtres, qui dit : « Quand j’étais religieuse », on la méprise, on n’y fait pas attention, cela n’a pas de goût, c’est mort.

Partir ? Partir ?

Comment partirais-je ? Ô train noir qui vous dépêchez tant, que vous étiez beau quand vous passiez sur la colline ! que vous êtes beau pour les cœurs immobiles, pour la haie, pour le petit talus, pour le tournesol qui est dans le jardin du garde-barrière…

Julien ne reviendra pas me voir avant huit jours. J’ai obtenu cela de lui.