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que des taches vertes ou rouges sur les cartes ; nous les considérons comme de méchantes contrées sauvages, abandonnées de Dieu, punies, repoussées trop près du soleil.

Et maintenant, j’ai une grande tristesse douce, heureuse, et de belles images vagues, et une vision de tout petits oiseaux, de feuillages énormes et parfumés, quand Julien parle de la Plata, de la Cordillère des Andes…

4 octobre.

Julien pense curieusement.

Il a quelquefois une imagination qui n’est pas pure et qui m’effraie. Il disait :