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PLAINTE


Mets les mains sur mon front où tout l’humain orage
Lutte comme un oiseau,
Et perpétue ainsi qu’au creux des coquillages
Le tumulte des eaux.

Ferme mes yeux afin qu’ils soient clos et tranquilles
Comme au fond du sommeil,
Et qu’ils ne sachent plus quand passent sur la ville
La lune et le soleil.