plus profonds qu’on n’aurait pu croire, avec une grande pitié pour lui, pour elle, elle dit doucement :
— Vous m’avez rendue si vieille, mon enfant chéri…
Il lui reproche aussi la tendresse qu’elle a pour son petit garçon.
Un petit garçon qui souffre, mais qui ne va pas mourir, qui déjà joue avec les bibelots de bois qu’on met sur son lit, cela vaut-il le cœur d’Antoine Arnault, où Donna Marie a plus de vie que dans la vie, où vraiment elle fut recréée, douée de son âme, dotée de tous ses plaisirs ?
Aussi Antoine la tourmente-t-il activement. De son regard, à chaque minute, il la blesse.
Quand, pendant les chaudes soirées, ils sont, tous ensemble, le comte Albi, quelques amis, et aussi cette rieuse mademoiselle Tournay, sur la place Saint-Marc, autour