Page:Noailles - La Nouvelle Espérance, 1903.djvu/268

Cette page n’a pas encore été corrigée

VII


Un mois se passa sans que Sabine et Philippe se parlassent de ce qui les avait inquiétés.

Tous deux semblaient ne plus s’en souvenir.

Madame de Fontenay regardait quelquefois le portrait de la femme de Philippe et les photographies de Jacques.

Un soir elle rencontra dans la rue madame Forbier. D’un œil violent et doux elle goûta avidement toute la figure, tous les gestes. Elle eut envie de s’approcher de cette femme, de la toucher, de pleurer contre elle amoureusement : elle était vingt ans de la vie de Philippe.