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V


Madame de Fontenay, chez elle, parlait de Philippe Forbier à tout propos, ayant remarqué que son mari prenait ainsi l’habitude de considérer cet homme qu’il ne rencontrait pas comme un ami invisible et dévoué. Il s’amusait de ce que Philippe donnât des leçons de sculpture à Sabine et lui prêtât des livres trop sérieux. Il riait de la voir lire assidûment ; il semblait qu’il l’eût surprise appliquée à des jeux ennuyeux.

La jeune femme employait, en causant, les mots dont Philippe Forbier se servait fréquemment. Elle éprouvait à cela un plaisir vif, comme