Philippe Forbier, rue de Tournon, un peu tard, ce qui la mit de mauvaise humeur et la rendit timide sur l’escalier.
Elle attendit quelques instants, puis on la fit entrer dans une pièce encombrée et toute brûlante.
Elle vit confusément un homme qui se leva, la salua sans la regarder, la pensée encore ailleurs, avec un air, poli, d’être dérangé par elle.
Riant un peu pour dissiper le malaise, elle dit :
— Je suis madame de Fontenay… la femme d’Henri de Fontenay… que vous connaissez, monsieur ; moi, vous ne me connaissez pas.
Il l’écoutait silencieusement, la tête penchée, de l’air de dire qu’il l’entendait bien et qu’il n’y avait pas encore de réponse à faire à ce qu’elle exprimait là.
Alors, sentant l’indifférence de cet homme, elle exposa rapidement ce qu’elle désirait, et Philippe Forbier répondit qu’il allait écrire cette lettre. Il écrivit ; Sabine le voyait de dos. Pour chercher un livre d’adresses, il sortit de la pièce.