hui. Figure-toi que j’avais un rendez-vous vers cinq heures chez Philippe Forbier, à qui j’ai un service à demander, et que je ne puis pas y aller. J’ai une grippe qui m’aveugle ; vas-y, toi.
— Mon Dieu, répondit Sabine, je suis déjà si fatiguée, et il faut encore que je fasse cela ! Non, ce n’est pas possible, je ne connais pas ton ami, il ne me connaît pas, qu’est-ce que je lui dirai ?…
— Je t’en prie, interrompit Henri, sois gentille ; c’est très simple. Tu lui diras que je suis désolé, que je le prie de vouloir bien te remettre une lettre de recommandation pour le frère de Pierre Valence, qui désire visiter les universités de Berlin.
— Non, répondit encore Sabine.
Elle boudait, elle expliquait qu’elle était vraiment fatiguée depuis quelque temps ; elle était fâchée.
Pourtant, comme Henri insistait, la main contre la tête et se plaignant de souffrir, elle lui promit d’aller, après cinq heures, à ce rendez-vous, et de rapporter la lettre.
Ayant dû faire des courses avant, elle arriva chez