Henri Heine, voilà tout de même ce qu’il est…
Alors, elle fut contente de pouvoir embrasser Marie sans amertume. Elle était seulement un peu triste de partager avec elle l’amitié de Pierre Valence.
Pierre aimait les deux jeunes femmes également. Quoiqu’il connût Marie depuis plus longtemps, les derniers mois l’avaient aussi beaucoup lié avec Sabine. Il avait une fraternelle tendresse pour elles deux. Sa pensée, son regard ne touchaient à elles qu’avec un respect prudent et naturel qui rendait leur familiarité délicieuse. Sabine avait compris à son retour à Paris, en octobre, que la liaison de Pierre Valence avec la comédienne était sur le point de se briser. Un jour cette femme aventureuse eut assez des jalousies de Pierre et elle le quitta d’une manière cruelle et définitive.
Pierre, après les colères de la rupture, les soupirs et les menaces, se reprenait à vivre agréablement. Pendant un mois encore il souffrit des élancements de la mémoire, et puis toute peine disparut.
Il ne crut plus qu’il l’avait beaucoup aimée, il