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Marie, de temps en temps, quand elle se promenait avec sa belle-sœur, lui parlait de ce projet. Elle s’y accoutumait, l’acceptait tranquillement, sans ardeur, mais comme si c’était le plus agréable et le plus sage de ce qu’il y avait à faire.

— Jérôme est très intelligent, n’est-ce pas ? demandait-elle, et bon, il est bon pour ma mère. L’autre jour il a été très bon pour l’enfant du jardinier qu’une abeille avait piqué ; il l’a pris par la main et l’a fait entrer chez le pharmacien.

— Mais oui, disait Sabine à tout cela, mais oui, –