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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

XLII


En expirant j’entraînerai
L’univers dans ma tombe ouverte :
Ce corps où l’infini souffrait,
Où florissait la terre verte,
Aura le poids du monde inerte.

Et les astres verront d’en haut,
— Quelque étroit que soit chez les hommes
Le lieu où rêveront mes os
Dans le sol du funèbre somme, —
L’immensité de mon tombeau !