Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/56

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

57
L’HONNEUR DE SOUFFRIR

XXX


Le printemps naît subitement.
Le tiède éther est plus aimant.
Il semble qu’un heureux mystère,
Émergeant de l’œuf de la terre,
Comble l’espace aérien.
Il tente la nature et l’homme.
Écartant ces nouveaux liens,
Je songe à ce soupir dans Rome :
« J’ai été tout, et tout n’est rien ! »