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L’HONNEUR DE SOUFFRIR


Jamais, quotidiens visages,
Ce rire profond du regard
Qui scintille après le voyage
De la nuit, ponctuel départ !

Jamais plus le charme tacite
D’imaginer pareillement.
Nul but et nulle réussite,
Jamais nul émerveillement !

Jamais, ô murailles funèbres !
Ce tiède et respirant confort
Que la démence espère encor
Du vain au-delà des ténèbres !