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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

LXXXV


Tout est, et pourtant tout n’est rien.
Le connu, l’inconnu, les astres,
Le grand mystère aérien
Sombrent devant l’humain désastre.

L’ample univers n’est qu’un décor
Vain et léger comme au théâtre,
Puisque mon cœur opiniâtre
N’a pas pu réveiller ton corps !