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L’HONNEUR DE SOUFFRIR


Mais jamais plus un noble accord
N’emplit, ne pénètre, n’imprègne
Cette âme où le désespoir règne !

Car, ayant la nette stupeur
D’un monde où tout est inutile,
J’éprouve, au centre du malheur,
Qu’il est également futile
De sentir qu’on vit ou qu’on meurt…