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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

II


Ainsi la vie ample et savante,
L’exaltante splendeur des cieux,
Nos regards qui jouaient entre eux,
Notre loyauté, ma constante
Tendresse, mon cœur soucieux
De toi, dont j’étais dépendante,
— Puisque tu me laisses vivante
Alors que se sont clos tes yeux, —

Ce n’était donc pas sérieux !